Le 11 décembre a ouvert à Paris le nouveau restaurant de Jean-François Piège. C’est le 7ème arrondissement qu’ont choisi le chef et son épouse pour ce nouveau lieu. « Nous voulions un vrai restaurant de quartier à Saint-Germain-des-Prés, pas un «gastro», ni une brasserie, ni un bistrot. Avec, à midi, un plat du patrimoine dans une formule à 28 euros: pas de la blanquette de veau, mais une façon différente de travailler ses ingrédients, à ma sauce. « .

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Pour la décoration intérieure, le couple a choisi Charlotte Biltgen. Cette architecte et designer a fait ses classes  à l’agence d’India Madhavi, dont elle est devenue directrice artistique en 2009. Avec le sur-mesure comme seul fil rouge, son défi dans ce projet de restaurant a été de s’adapter à la taille du lieu. “Auparavant, l’endroit abritait un restaurant de burgers et la cuisine se situait au sous-sol. Tout a été chamboulé. Cela n’a pas été évident car la salle est petite. Nous avons renoncé au comptoir car déjà trop vu. Le nombre de couverts est limité à vingt et la cuisine, installée dans la salle, en prise directe avec le client. Comme ça, impossible de mentir ! ” résume Jean-François Piège.

Charlotte Biltgen a choisi des matériaux aussi authentiques, un équilibre entre objets chinés et intervention architecturale. ”Comme Élodie est d’origine portugaise, les armoires ont été décorées d’azulejos. On a chiné de vieux verres Baccarat à Saint-Ouen pour servir le porto, des couverts à Londres. J’ai toujours rêvé de murs couverts de carrelage métro. Charlotte Biltgen, la jeune décoratrice à qui nous avons fait appel, m’a proposé d’utiliser du raku, une technique d’émaillage japonais. Les tables, qui ne seront pas nappées, ont été fabriquées en Belgique avec le bois d’une vieille grange canadienne.

A propos de l'auteur

Créatrice de Spanky Few