New York n’est pas que la capitale du grandiose, c’est aussi celle d’un retour aux sources alimentaires, d’un renouveau du « mieux-manger », qui font de la ville une place rêvée pour le courant locavore.

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Se promener à New York, c’est sentir l’odeur des hot-dogs qui se mêle à celle du goudron, c’est acheter un bretzel au coin d’une avenue et déguster un sandwich au pastrami dans un deli.

Mais depuis quelques années, le paysage culinaire de New York change en même temps que les mentalités, marquées par le programme Let’s Move de Michelle Obama. En effet, les jus pressés à froid et les restaurants végétariens pullulent dans cette ville où les potagers bio se multiplient sur les toits ou au bord de la rivière. Parmi eux, le plus grand potager de New York, situé sur le toit de l’immeuble de la Navy Yard ou dans les immenses jardins de la Brooklyn Grange. Ceux-ci fournissent les restaurants new-yorkais qui préfèrent se fournir localement afin de mieux tracer la provenance des produits et de proposer le meilleur à leurs clients. En parallèle, les farmers markets font leur apparition dans les quartiers, avec leurs prix peu élevés et leurs produits savoureux.  Toujours à Brooklyn, l’ouverture du premier Whole Foods en 2013, avec sa propre ferme sur le toit, une serre de 2 000 mètres carrés, où est cultivée une partie des fruits et légumes vendus dans le magasin, fait figure de révolution.

Ces initiatives ont donné naissance au mouvement Locavore à New York, regroupant aujourd’hui plus de 500 membres actifs qui se fournissent auprès de cultivateurs locaux. Ils se sont d’ailleurs organisés à travers des CSA (Community supported agriculture) regroupant des agriculteurs, des membres et des surfaces, sur le principe des AMAP françaises ou des Tekkei japonais.

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